Clap de fin pour Game Informer, pilier de la presse JV
L'industrie du jeu vidéo est en proie à des difficultés qui touchent également la presse spécialisée. Aujourd'hui, nous apprenons avec stupeur la fermeture soudaine de Game Informer, un des plus anciens magazines dédiés aux jeux vidéo. L'équipe rédactionnelle a été licenciée sans préavis alors qu'elle travaillait sur le prochain numéro.
La fin d'un magazine culte
La nouvelle a été communiquée ce matin par les ressources humaines de Game Informer : l'ensemble de l'équipe est licencié, effet immédiat. Selon Kotaku, cette décision était inconnue de tous, y compris d'un employé en déplacement professionnel qui l'a découverte en plein voyage. La direction a annoncé la fermeture via Twitter, exprimant sa gratitude envers ses lecteurs pour les 33 années de fidélité.
Malgré une présence en ligne notable, Game Informer était surtout réputé pour son édition papier et ses couvertures marquantes. Le magazine avait l'habitude d'obtenir des exclusivités notables, comme celle récemment sur Dragon Age: The Veilguard, se démarquant ainsi dans un secteur où peu peuvent se targuer de telles faveurs, à part peut-être IGN.
Les raisons d'une fermeture soudaine
Les circonstances exactes de cette fermeture restent floues, mais Kotaku évoque des difficultés au sein du groupe GameSpot, propriétaire de Game Informer. Le groupe a subi des revers avec la fermeture progressive de ses boutiques. De plus, son PDG, Ryan Cohen, est impliqué dans des démêlés judiciaires, accusé de délit d'initié pour une somme de 47 millions de dollars, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble de l'entreprise.
La disparition de Game Informer est un coup dur pour la presse jeu vidéo internationale. Il ne nous reste qu'à souhaiter que les membres de son équipe trouvent rapidement de nouvelles opportunités.
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