Coût d'un trailer au Summer Game Fest : 250 000 dollars pour 1 minute

L'industrie du jeu vidéo est connue pour ses coûts de marketing élevés, et le Summer Game Fest ne fait pas exception. Organisé par Geoff Keighley, cet événement demande des participations financières substantielles aux studios et éditeurs souhaitant y diffuser leurs trailers. Selon des informations révélées par Esquire, basées sur des sources anonymes, le prix pour un trailer d'une minute atteindrait 250 000 dollars. Les tarifs augmentent avec la durée du contenu : 350 000 dollars pour une minute et demi, 450 000 dollars pour deux minutes et 550 000 dollars pour deux minutes et demi.

Des chiffres impressionnants mais standards pour l'industrie

Malgré des montants qui peuvent sembler exorbitants, ces tarifs sont considérés comme relativement habituels au regard de l'impact promotionnel qu'ils peuvent engendrer dans le secteur. Néanmoins, ces coûts élevés rendent le Summer Game Fest difficilement accessible aux studios indépendants, pour qui ces sommes pourraient représenter le financement intégral d'un projet.

Le rapport entre le coût et l'impact de la diffusion est similaire à celui d'autres grands événements de l'industrie, bien que les tarifs du Summer Game Fest soient sensiblement plus élevés. L'audience importante de l'événement justifie que les éditeurs soient prêts à investir des montants considérables pour y être présents.

Utilisation des fonds récoltés

Esquire estime que si ces tarifs étaient appliqués l'année précédente, le Summer Game Fest aurait généré 9,65 millions de dollars. Cet argent sert à couvrir les coûts de production de l'événement, qui incluent le paiement d'une équipe technique importante, la communication, l'organisation de plusieurs mois, ainsi que la location du YouTube Theater. Il est à noter que les revenus des billets d'entrée, même pour un stade complet, seraient inférieurs au coût d'un trailer de deux minutes.

Dans une industrie traversant des périodes difficiles, ces chiffres peuvent paraître disproportionnés, et expliquent pourquoi de nombreux acteurs préfèrent organiser leur propre communication.