Critique de Dead Cells: Immortalis, la série animée qui revisite le jeu

Le studio français Bobbypills, connu pour ses productions animées audacieuses, a récemment dévoilé sa dernière création : Dead Cells: Immortalis. Cette série animée est une adaptation du jeu vidéo Dead Cells, développé par Motion Twin, et marque un tournant surprenant par rapport aux attentes initiales.

Un virage inattendu

Contrairement aux trailers du jeu, qui laissaient présager une série peu bavarde et centrée sur l'action, Dead Cells: Immortalis opte pour une narration riche en humour. La série introduit un duo de personnages : le protagoniste du jeu, surnommé « Tête de flamme », et Laure Esposito, membre d'un culte luttant contre une maladie mystérieuse. Leur relation évolue de l'hostilité à une amitié profonde, et bien que le style d'animation soit plus minimaliste que les précédents travaux de Bobbypills, il reste dynamique et adapté au format court des épisodes.

Une série riche en références

L'animation, bien que moins détaillée esthétiquement, foisonne de références à la culture populaire et de satires politiques subtiles. Des clins d'œil à Hunter X Hunter et Family Guy sont habilement intégrés, tout en maintenant une trame cohérente qui sait équilibrer sérieux et légèreté.

Un doublage français authentique

La série bénéficie d'un doublage original en français, avec des performances notables de Gérémy Crédeville et Alizée Laffitau, qui prêtent leurs voix aux personnages principaux. La réalisation de Gaspard Sumeire et la bande-son, en phase avec l'univers du jeu, complètent efficacement l'expérience.

Dead Cells: Immortalis s'éloigne de l'esthétique du jeu pour offrir une expérience narrative unique. Malgré les risques pris, la série parvient à captiver et mérite d'être découverte, surtout pour ceux prêts à accepter une interprétation différente de l'univers de Dead Cells. Nous attendons avec intérêt une éventuelle saison 2.