Nintendo poursuit en justice des acteurs du piratage de la Switch
Nintendo a engagé des actions en justice contre plusieurs individus impliqués dans le piratage de sa console Switch, comme l'a rapporté Torrent Freak. Deux cas distincts ont été mis en lumière, impliquant des violations présumées de la législation sur les droits d'auteur et le Digital Millennium Copyright Act (DMCA).
Premier cas : Modded Hardware
Le premier procès vise Modded Hardware et son propriétaire Ryan Daly, accusés de vendre des puces de modification et des dispositifs MIG permettant le piratage de jeux. Nintendo allègue que Daly a continué ses activités illégales malgré un accord préalable pour les cesser, ce qui a poussé l'entreprise à porter l'affaire devant les tribunaux. La plainte de Nintendo inclut des accusations de violation des droits d'auteur et du DMCA, et la firme réclame l'arrêt des activités illégales ainsi que des dommages et intérêts.
"Le défendeur offre non seulement le matériel et le micrologiciel nécessaires pour créer et jouer à des jeux piratés, mais il fournit également à ses clients des copies de jeux Nintendo piratés. [...] c’est uniquement grâce à des produits et services tels que ceux vendus par le Défendeur que les marchés illégaux distribuant des jeux piratés existent et prospèrent."
Deuxième cas : James Williams
Le second procès concerne James Williams, connu en ligne sous le nom d'Archbox, pour son rôle dans l'exploitation de 'boutiques pirates' distribuant des jeux non autorisés. Williams aurait été impliqué dans plusieurs de ces boutiques, dont Jack-in-the-Shop, Turtle in the Shop, NekoDrive et LiberaShop, cette dernière étant toujours active malgré les avertissements de Nintendo. Accusé de violation directe et indirecte du droit d'auteur, de violation du DMCA et de rupture de contrat, Williams fait également face à une demande de dommages et intérêts de la part de Nintendo.
"Le défendeur est l’opérateur, le superviseur et la force motrice derrière plusieurs boutiques pirates, à travers lesquelles le défendeur a offert des bibliothèques massives de jeux Nintendo Switch piratés. [...] Le Défendeur est bien conscient que sa conduite est illégale et viole les droits de propriété intellectuelle de Nintendo."
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