Nouveaux détails révélés sur le rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft
Les next-gen pour 2028, un nouveau game pass, et la guerre des exclus consoles
La saga autour du rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft continue, avec la Federal Trade Commission américaine (FTC) entrant en jeu après que le Royaume-Uni ait donné son feu vert à l'acquisition. Une audience a eu lieu hier avec Microsoft, révélant de nombreuses informations.
Sarah Bond, vice-présidente de Xbox, a révélé que Bobby Kotick, PDG d'Activision-Blizzard, avait demandé un traitement de faveur à Microsoft, exigeant une part de revenus plus importante et menaçant de retirer Call of Duty des plateformes Xbox en cas de désaccord. Un accord de répartition a été conclu à 80% pour Microsoft et 20% pour Activision-Blizzard
Microsoft envisagerait une nouvelle formule pour son service Xbox Game Pass, avec un accès uniquement au Cloud Gaming. Cependant, cette formule aurait des coûts opérationnels plus élevés.
Un email dévoilé au tribunal montre que Jim Ryan, PDG de PlayStation, n'était pas préoccupé par le rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft. Il déclarait que Microsoft voyait plus grand que l'exclusivité Xbox.
Selon IGN, la prochaine génération de consoles devrait débuter en 2028, soit huit ans après le lancement de la PS5 et de la Xbox Series.
Ryan a également déclaré qu'il ne révélerait pas les plans de la PS6 à Activision-Blizzard si l'entreprise était rachetée par Microsoft.
La FTC accuse les accords de Microsoft avec Nintendo et Nvidia (qui voudraient apporter Call of Duty et d'autres jeux Activision sur leurs plateformes pour les dix prochaines années) d'être remplis "d'échappatoires et d'engagements spéculatifs".
La défense de Microsoft au tribunal a présenté Xbox comme étant en position de faiblesse, déclarant que "la Xbox a perdu la guerre des consoles" et que PlayStation et Nintendo continueront à dominer.
La FTC a mis en doute la fiabilité des promesses de Microsoft concernant une sortie multiplateforme des jeux Call of Duty, citant comme "preuve puissante" l'exclusivité Xbox des jeux ZeniMax (Bethesda) tels que Indiana Jones et Starfield.
Selon Axios, Matt Booty, le patron de Xbox Games Studios, avait été interrogé sur la stratégie d'exclusivité de Microsoft. Il avait écrit qu'il n'y avait "aucun moyen" que Microsoft apporte ses licences sur des consoles rivales, bien qu'il affirme que cette stratégie a depuis évolué.
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