Ubisoft : 5 anciens employés, dont des ex-cadres, en garde à vue pour harcèlement
Malgré la sortie récente d'Assassin's Creed Mirage, les problèmes internes d'Ubisoft restent au premier plan. Les conséquences des scandales de harcèlement se font toujours sentir, cette fois-ci devant les tribunaux. En 2020, plusieurs enquêtes, dont celles de Libération, ont révélé une culture d'entreprise toxique au sein de certains studios Ubisoft. Plusieurs dirigeants et figures clés du groupe ont été écartés suite à ces révélations. Cependant, il restait à voir ce que la justice aurait à dire sur ces événements. Les choses semblent enfin avancer, comme nous l'indiquent le syndicat Solidaires Informatique Jeu Vidéo et Libération.
La justice intervient
Depuis le 3 octobre, cinq anciens employés sont en garde à vue suite à l'enquête menée sur l'entreprise. Le syndicat n'a pas révélé leur identité, mais Libération nous informe que parmi les personnes interrogées par la police figurent Serge Hascoët, une figure influente d'Ubisoft visée par plusieurs plaintes, et Tommy François, également cité dans les scandales.
Ce Mardi 2 Octobre, plusieurs ex-cadres d'Ubisoft sont placés en garde à vue et entendus par la police dans le cadre de l'enquête au sein de l'entreprise pour harcèlement sexuel systémique. — Solidaires Informatique Jeu Vidéo (@SolInfoJeuVideo) October 4, 2023
Ces interrogatoires ont lieu plus d'un an après le début de l'enquête du parquet de Bobigny, qui a recueilli plus de cinquante témoignages, selon Libération. Ubisoft affirme ne pas avoir connaissance de ces gardes à vue, et Yves Guillemot, PDG de l'entreprise, n'a pas fait de déclaration. L'avocate des plaignants a déclaré que ce dossier est unique en raison de la nature systémique des violences sexuelles révélées. Elle souligne également la complicité des cadres de l'entreprise dans ces actes. L'affaire est à suivre.
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